COMME DES LAPINS PRIS DANS LES PHARES D' UNE VOITURE
“Like a rabbit caught in the headlights” is a video created using extracts from long format films exploring shots to camera. A succession of shots create a hypnotic flow that captures the spectator and draws them into a fascinating ‘face to face’ encounter.
Short version
“Comme des lapins pris dans les phares d’une voiture” est une vidéo construite en montage alterné à partir d’extraits de longs-métrages choisis à un moment où un ou des personnages sont montrés en situation de sidération, regard face caméra, pris dans un évènement extérieur imprévu, qui reste en hors champs. Du cinéma noir et blanc muet aux blocks-buster d’aujourd’hui, en passant par les dessins animés, les films de genres, tous les cinémas sont représentés. Les plan se succèdent dans un flux hypnotique qui happe le regard du spectateur à son tour, entrainé dans un face à face fascinant.
La sidération, c’ est un moment où l’individu est happé, où il est dans l’incapacité d’avoir le moindre interstice réflexif. Elle interdit toute forme de mise à distance. Dans un monde “hystérisé”, la sidération ne semble-t-elle pas être inscrite dans une monstrueuse machinerie commerciale ?
Gigantisme, monumantalité, violence, sur- esthétisation, profusion des images, tyranie des médias, paroxisme de l’hypra-production, les oeuvres qui nous entourent n’y échappent pas et ne semblent pas épargnées par cette dérive. Les psychanalystes définissent la sidération comme un moment où le sujet est happé par un trou noir. Lacan dit qu’il “disparaît dans sa propre jouissance narcissique.”
Au fil de cette vidéo, il s’agit de mettre le spectateur à la place de l’ objet de la sidération et renverser le regard pour mieux le critiquer.
La sidération, c’ est un moment où l’individu est happé, où il est dans l’incapacité d’avoir le moindre interstice réflexif. Elle interdit toute forme de mise à distance. Dans un monde “hystérisé”, la sidération ne semble-t-elle pas être inscrite dans une monstrueuse machinerie commerciale ?
Gigantisme, monumantalité, violence, sur- esthétisation, profusion des images, tyranie des médias, paroxisme de l’hypra-production, les oeuvres qui nous entourent n’y échappent pas et ne semblent pas épargnées par cette dérive. Les psychanalystes définissent la sidération comme un moment où le sujet est happé par un trou noir. Lacan dit qu’il “disparaît dans sa propre jouissance narcissique.”
Au fil de cette vidéo, il s’agit de mettre le spectateur à la place de l’ objet de la sidération et renverser le regard pour mieux le critiquer.
Poster 40x60